Suite à notre participation au carrefour de la gestion durable de l’eau de Dijon, nous souhaitions vous en faire un retour en abordant un des sujets qui y avait été traité.
Comme vous le savez, le contexte de sécheresse en été amène à une restriction des usages conventionnels de l’eau en France. A fin novembre, 48 départements étaient au minimum en alerte et 23 sont en crise et malgré les précipitations récentes, 17 départements demeurent en alerte actuellement.
L’objectif de la conférence était d’interroger sur le potentiel d’utilisation des eaux usées traitées dans les territoires agricoles et urbains.
Notre bureau d’étude Hydrosol, ayant accumulé une certaine expérience dans ce domaine, travaille à ces alternatives, nécessaire pour les années à venir.
Pour l’irrigation de zones agricoles, la pratique est soumise à une règlementation qui définit des qualités sanitaires décroissantes (A, B, C et D) qui correspondent à des usages spécifiques. Ce sont des normes microbiologiques et de qualité. Par exemple, les eaux pour l’irrigation de la vigne par goutte à goutte doivent être de qualité C.
En respectant cette réglementation, cette transition agro-écologique s’inscrirait dans un processus de proximité en irrigant de manière durable et en limitant l’impact de l’irrigation sur les ressources naturelles en eau. De plus, ces eaux étant partiellement chargées en azote et phosphore, elles contribuent jusqu’à 1/3 des apports annuels nécessaires, limitant l’usage d’intrants extérieurs.
Notre rôle dans ce contexte est de quantifier les volumes d’effluent utilisables, définir la qualité des eaux requises et proposer un suivi environnemental.